22 février 2008
Ma journée du 21...
« Coucou ! Si t’es tout seul passe boire un verre demain soir ici » Comme ça, brut de brut… On se connaît juste un peu, via les blogs, un ou deux mini échanges via « éméssène » et puis voilà. C’était le vingt février. Je réponds pourquoi pas. Échange adresse et téléphone, c’est pas loin, ça je le savais. A la fin de la conversation je demande « à quelle heure ? ». Plus personne. Bon. Bonne soirée et bonne nuit on verra demain pas de souci, me pensai-je. Demain arrive. C’était hier. Petit matin. Il faut aller faire quelques courses, acheter une schtroumpfette bouteille de gaz… Titine (bleue schtroumpf) ne veut pas démarrer ! Tu comprends, c’est trop humide, tu me laisses dehors dans le brouillard, j’éternue, j’ai froid, alors non ! Débrouille-toi ! Seul au milieu de mon village, abandonné, sans ressources, la terre se dérobe sous mes pieds… (J’en fais peut-être un peu trop, là !) J’appelle ma fille. Non pas la mienne, je n’ai pas de fille, celle du cœur. Elle arrive bride abattue avec sa voiture rouge. On boit un café. Elle m’emmène faire les courses. Ça me fait tout drôle. Je me laisse conduire. Il y a peu, c’était moi qui la conduisais. Maintenant elle a son permis… Revenons à nos euh… qu’est-ce que je disais ?
Oui alors, pas de voiture. En plus je devais aller chez le coiffeur. Il est en vacances ! Il me fallait en trouver un autre, mais sans voiture hein ? Donc pas de coiffeur. Démerde-toi avec tes cheveux dans les yeux ! Appel garage, démarrage voiture, emmenée au garage pour soins intensifs, après-midi gâché perdu. Et puis, je voulais trouver un petit présent pour le soir, mais dans un garage ! ! ?? Enfin, la voiture dit oui. Vite à l’essence. Retour à la grotte, écran pour contact (parce que je ne sais toujours pas à quelle heure ! ) Tellement perturbé que je n’ai pas pensé à téléphoner… pourquoi faire simple… etc. Message quasi immédiat (il est 19 heures 03) “et ben on t’attend t’es où ?”, réponse embarrassée, “ … je voulais savoir quelle heure…”, je bafouille. “Maintenant, lol, si t’as pas mangé, je suis en train de préparer… à la bonne franquette !” Suis quand même très ému, on se connaît si peu !
Et me voilà parti. Il fait nuit. Quinze kilomètres, j’arrive au village. C’est un beau village au fond de la campagne. Mais non je ne le vois pas, il fait nuit ! Mais je le connais quand même, je suis un chemineau, moi, je vais souvent par les chemins ! (Je digresse là !) En plus il est plus calme que le mien. Il faut trouver la rue. Je trouve la rue. Il faut trouver la maison, je trouve la maison, je ne pouvais pas la manquer, on me faisait des signes depuis la porte d’entrée et une petite guirlande de schtroumpflumière clignotait sur le perron !
Bonjour, bisous, on se présente avec l’impression de se connaître déjà (enfin en ce qui me concerne), pas de façons, naturel et simplicité tout de suite ! Étonnant, je suis très touché. Travaux en cours dans la maison, décollage de papier, on me montre le nouveau papier, preuve de bon goût. Entrée dans la salle à manger… surprise, la table est dressée, des ballons sculptés en formes d’animaux à quatre pattes partout sur la table et d’autres suspendus au lustre, même des de couleur schtroumpf ! “Bon anniversaire !” Voilà, en toute simplicité, trop émouvant. Puis repas, apéro pétillant, entrées, etc ... etc. Toujours vin pétillant. Dessert, deux gâteaux ! et… vin pétillant. On appelle ça un repas à la bonne franquette, dites-moi ! Et pendant ce repas décontracté, on se raconte nos histoires. Amusantes, moins amusantes, le net, les amis du net, l’informatique, les marchés de Noel, les magasins en frontière, la vie aussi, la SPA, le boulot et les animaux, car ici, c’est l’amour des animaux, tellement que s’en est impressionnant et touchant. D’ailleurs la maison en est pleine, c’est très vivant.
Arrive le moment où il faut s’éclipser (oh ben oui s'est facile, l'éclipse... c'est malin ! je l'ai pas vue d'ailleurs), le temps a passé si vite. Et je suis reparti avec tous les animaux ballons ! Journée trépidante s’il en est, mais pour une soirée aussi amicale et surtout, je le répète, si simple que je ne dirai jamais assez merci. Mais à charge de revanche !
11:45 Publié dans Au fil des jours | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : VIVE LA VIE, *de tout et de rien*, blog, perso